Un fait insolite ! La Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité(PLCC), à travers une publication sur sa page officielle, ce vendredi 31janvier 2025, dont abidjanact.ci a pris connaissance, a annoncé l’arrestation d’un individu pour des raisons plus ou moins inhabituelles.  

 Les faits :  Monsieur GAC mène une vie tranquille jusqu’à ce que, un soir, rentrant du travail, il trouve sa femme dans une colère noire. Après plusieurs questions à l’idée de savoir ce qui n’allait pas, elle finit par lui dire qu’elle l’a vu dans une vidéo, sur le réseau social TikTok, en compagnie d’une femme. Intrigué, il décide de voir cette fameuse vidéo. C’est ainsi qu’il découvre la situation embarrassante : il a été filmé en plein love dans un restaurant de la place lors d’une prestation artistique.

 Immédiatement, GAC rentre en contact avec l’auteur de la publication afin qu’il l’a retire car celle-ci pourrait entacher sa réputation. Cependant, il se heurte à un refus catégorique. Face à cette situation, GAC se rend à la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) pour porter plainte.  Les enquêtes menées par la PLCC appuyée par le Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN) ont permis d’interpeller NIH, l’auteur de la vidéo. Conduit dans les locaux de la PLCC, il est soumis à une audition au cours de laquelle il reconnaît les faits qui lui sont reprochés. Il ajoute qu’il n’avait aucune intention de nuire à GAC. Il a simplement publier la vidéo de sa prestation afin de promouvoir son art et se faire connaître. C’est plus tard, à travers les commentaires ironiques, qu’il s’est rendu compte qu’il y avait, en arrière-plan, un couple. Il affirme avoir été joint par GAC pour qu’il supprime la vidéo. Mais celle-ci ayant suscité beaucoup plus de réactions et de vues par rapport à toutes ses précédentes vidéos, il a refusé.

 Qu’à cela ne tienne, indique la PLCC, NIH a été conduit au parquet pour enregistrement illégal et publication de données à caractère personnel sur internet. Aussi la  PLCC  exhorte-t-elle les uns et les autres  à être responsable en ligne car : « il ya des ''rambas'' qui ne préviennent pas ». Selon, dans la production de ces contenus, il est essentiel de veiller à ne pas divulguer des informations permettant d’identifier directement ou indirectement une personne : les données à caractère personnel. Malheureusement pour GAC, il s’est retrouvé dans cette situation malgré lui.

Posté dans la catégorie
SOCIÉTÉ

Autres articles de la catégorie  

Voir TOUT
Abonnez-vous à notre newsletter et recevez nos derniers articles par email.
No spam ever. Read our Privacy Policy
Thank you! Your submission has been received!
Oops! Something went wrong while submitting the form.