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a 9e édition des Journées nationales du cacao et du chocolat (JNCC), autour du thème : « pas de producteurs, pas de cacao », au Parc des expositions à Abidjan -Port Bouet, prend fin ce lundi 30 septembre 2024. A l’ouverture le samedi dernier, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières,  Kobenan Kouassi Adjoumani, a fait le bilan de manne aux producteurs et des investissements à leur profit.  

L’industrie cacaoyère est certes confrontée à de nombreux défis mais elle demeure bien plantée dans le sol. Selon le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, les acquis dans le secteur depuis une douzaine d’années sont satisfaisants. La réforme entreprise dans la filière depuis 2012,en effet, a permis d’atteindre les objectifs majeurs que sont d’une part, l’amélioration, la stabilisation et la garantie d’un prix rémunérateur d’achat bord-champ du kilogramme de cacao aux producteurs et d’autre part, l’amélioration des conditions de vie et de travail des producteurs, a-t-il relevé. Il en découle désormais d’un mécanisme de stabilisation du prix bord champ.

« L’ajustement opéré pour la campagne intermédiaire 2024 a permis à l’Etat de fixer un prix record de 1500 F CFA/kg bord-champ, jamais octroyé en Côte d’Ivoire. Je peux vous assurer que, pour tenir cet engagement, des efforts ont été consentis par le gouvernement au niveau de la fiscalité et de la parafiscalité qui ont connu des baisses considérables. Je suis par ailleurs heureux de constater que depuis le début de la réforme, ce sont près de 22 000 milliards de FCFA qui ont été distribués aux producteurs durant ces 12 années post réforme », a-t-il déclaré.

Par ailleurs,cette embellie s’est répercutée sur les conditions de vies et de travail des producteurs notamment en termes d’infrastructures. A en croire le ministre de l’Agriculture,ce sont plus de 331 milliards de F CFA qui ont été investis par le Conseil du café-cacao pour la réhabilitation des pistes agricoles, la réalisation d’infrastructuresdans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’hydraulique villageoises, de l’électrification rurale et de la sécurité.« Le deuxième acquis majeur de la réforme que je voudrais relever est la contribution de la filière cacao à l’amélioration du cadre de vie des populations rurales et, en particulier, des producteurs de cacao et de leurs communautés », a-t-il insisté. Et d’ajouter :« il est de plus en plus difficile de produire le cacao dans les conditions actuelles marquées par le dérèglement climatique, en lien avec la forte déforestation. Nous ne pouvons plus continuer ainsi, à produire du cacao au détriment de la forêt. Cela est un engagement fort du chef de l’Etat et notrepays s’engage à restaurer 3 millions d’hectares de terres dégradées d’ici 2030 ».

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