Le Sénégalais Amadou Hott, titulaire Licence & Maîtrise en économie, 1996& 1997 et DEA en Finance de Marché et Gestion Bancaire, 1999, est candidat officiel pour la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD) dont l’élection se tient ce jeudi 29 mai 2025 à Abidjan. Fort d’une vaste expérience en tant que dirigeant exécutif au sein des Banques Multilatérales de Développement et dans les secteurs public et privé, Hott est bien positionné pour répondre aux défis de cette institution. Ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération du Sénégal, il a acquis des compétences et un réseau précieux durant ses fonctions à la BAD et dans d'autres organisations internationales. Sa carrière s'étend sur plus de 25 ans et couvre quatre continents, où il a occupé divers postes de leadership. Son expérience lui permet de comprendre les besoins de financement du continent et de participer activement aux discussions sur la réforme financière mondiale. La vision d'Amadou Hott pour la BAD s'inscrit dans la réalisation de la nouvelle stratégie décennale (2024-2033), visant à promouvoir la prospérité et la résilience sur le continent africain. Il se distingue par son engagement en faveur de la croissance économique et du progrès social, ainsi que par sa capacité à mener à bien des projets et initiatives à fort impact.

Depuis novembre 2024, Hott a été présenté comme le candidat du Sénégal à la présidence de la BAD. Son parcours professionnel justifie pleinement cette candidature. Avant cela, il a été membre du conseil d'administration de la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) et a occupé le poste d'envoyé spécial du président pour l'Alliance pour l'Infrastructure Verte en Afrique. Il a été ministre de l'Économie du Sénégal, où il a élaboré des politiques économiques pendant la pandémie de COVID-19. Amadou Hott a été Premier Vice-Président du complexe Énergie, Changement Climatique et Croissance Verte à la BAD, où il a contribué à financer d'importants projets dans les domaines de l'énergie et du changement climatique. En tant que premier directeur général du Fonds Souverain pour les Investissements Stratégiques (FONSIS), il a joué un rôle clé dans la création d'un cadre d'investissement stratégique pour le Sénégal. Il est considéré comme un candidat idéal pour diriger la Banque Africaine de Développement. Sa vaste expérience, sa vision stratégique et son engagement envers le développement économique de l'Afrique en font un leader capable de transformer les défis en opportunités.

 

Sidi Ould Tah est une figure éminente du développement économique et financier en Afrique. Originaire de Mauritanie, il cumule plus de 30 ans d’expérience dans les domaines de l’économie, de la finance, du développement rural et de la coopération internationale. Depuis 2015, il est à la tête de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), qu’il a profondément réformée pour en faire un acteur clé de l’architecture financière du continent. Il a une formation académique d’excellence. Son parcours académique témoigne de son attachement à la rigueur scientifique et à l’expertise technique. Il est titulaire d’un doctorat en économie du développement de l’Université de Nice-Sophia Antipolis(France) ; d’un diplôme d’ingénieur agronome de l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II de Rabat (Maroc), ainsi que d’un diplôme de troisième cycle en gestion de projets de l’Université Paris-Dauphine (France).

Ce triptyque formation – agriculture, gestion de projets, économie est le reflet d’un profil polyvalent, apte à comprendre les enjeux multisectoriels du développement africain, des plus locaux aux plus globaux. Il a aussi à son actif un parcours professionnel au service du développement Avant de diriger la BADEA, Sidi Ould Tah a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de l’État mauritanien, notamment ministre de l’Agriculture puis Ministre de l’Économie et du Développement rural, Conseiller économique du Premier ministre et du président de la République, Directeur général de plusieurs institutions nationales en charge de la planification et du financement du développement rural. Dans toutes ces fonctions, il s’est illustré par sa capacité à concevoir et à mettre en œuvre des politiques publiques axées sur la transformation structurelle, la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté.

Un leadership transformateur à la tête de la BADEA

Depuis sa nomination à la BADEA en 2015, Sidi Ould Tah a insufflé une dynamique nouvelle à cette institution panafricaine créée par les pays membres de la Ligue arabe pour soutenir le développement en Afrique subsaharienne. Son bilan est marqué par une augmentation significative des engagements financiers de la banque; la mise en œuvre d’un nouveau plan stratégique (2020–2030) aligné sur les Objectifs de développement durable (ODD) et l’Agenda 2063 de l’Union africaine.  La diversification des produits financiers(lignes de crédit, garanties, cofinancements avec d’autres BMD); une priorité accordée à l’autonomisation des jeunes et des femmes, à travers des projets d’entrepreneuriat, d’accès à l’énergie, à la formation et au financement. Sous sa direction, la BADEA est devenue un partenaire stratégique des États africains et des institutions continentales, grâce à une approche fondée sur le respect de la souveraineté, la solidarité Sud-Sud et l’efficacité dans l’action.

Une visionpour la BAD et pour l’Afrique

Sidi OuldTah porte une vision claire et ambitieuse pour la Banque africaine de développement : faire de la BAD une institution encore plus proche des États, plus agile, plus innovante et pleinement alignée sur les priorités des Africains. Sa candidature s’appuie sur des convictions fortes : l’urgence d’accélérer l’industrialisation du continent; le renforcement des infrastructures de base; le soutien massif au secteur privé, et l’approfondissement de l’intégration régionale. Homme de consensus et de dialogue, il sait conjuguer rigueur technocratique et sens politique. Parfaitement trilingue (arabe, français, anglais), il incarne cette nouvelle génération de dirigeants africains, capables de bâtir des passerelles entre les différentes régions du continent et avec les partenaires du Sud comme du Nord.

Samuel Munzele Maimbo est un économiste zambien de renom, actuellement candidat à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD). Fort de près de 30 ans d'expérience dans le domaine du développement, des marchés financiers et de la planification stratégique, Samuel Munzele est reconnu pour son expertise et son leadership au sein d'institutions financières internationales. Il s’est imposé comme une figure de référence dans la conception de stratégies budgétaires, la gestion des ressources, le financement du développement et l’évaluation de la performance institutionnelle. Depuis le1er juillet 2023, M. Maimbo occupe le poste de vice-président chargé du budget, de l’évaluation des performances et de la planification stratégique à la Banque mondiale. À ce titre, il supervise un budget opérationnel annuel de 5 milliards de dollars, y compris les budgets des fonds fiduciaires et remboursables, veillant à l'alignement des ressources sur les priorités stratégiques de l'institution, ses objectifs financiers et ses besoins opérationnels. Il est également le principal conseiller de la haute direction pour les allocations budgétaires et la stratégie pluriannuelle.

Auparavant, il a été chef de cabinet des présidents David Malpass et Ajay Banga à la Banque mondiale, jouant un rôle clé dans l'avancement des missions et stratégies institutionnelles au plus haut niveau. Il a également été conseiller principal au sein du bureau du directeur général et directeur financier, contribuant à des programmes liés au financement climatique, aux marchés financiers, et aux infrastructures.  Il a dirigé le département de mobilisation des ressources de l’Association internationale de développement (IDA), où il a supervisé la reconstitution des ressources de l'IDA 20, atteignant un montant record de 93 milliards de dollars avec un an d’avance. Il a aussi occupé le poste de directeur du département des finances d’entreprise de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD).

Avant de rejoindre la Banque mondiale en 2001 dans le cadre du programme des Jeunes professionnels, M. Maimbo a travaillé comme inspecteur bancaire à la Banque de Zambie et comme auditeur chez Price water house Coopers (PwC).  Samuel Maimbo est titulaire d'un doctorat en administration publique (secteur bancaire) de l’Université de Manchester, d’un MBA en finance de l’Université de Nottingham et d’une licence en comptabilité de l’Université Copperbelt en Zambie. Il est également Fellow de l’Association of Chartered Certifie dAccountants (FCCA) au Royaume-Uni.

 

Masame Bababulile, est l’actuelle première vice-présidente de la Banque Africaine de Développement. Forte de son expérience au sein de l’institution panafricaine car, reconnue pour son expertise en finance et en gestion stratégique, elle entend mettre cette expérience acquise au service du continent. Une figure expérimentée, stratégique et constante. Elle a occupé des postes parmi les plus complexes de la finance mondiale et arpenté les couloirs du pouvoir à Washington et Addis-Abeba, notamment en tant que directrice exécutive adjointe du Fonds monétaire international, où elle représentait 23 pays africains. Son leadership a transformé les débats au G20, à l'ONU et à l'UA, parce qu'elle était toujours la plus pertinente. Son expérience à la BAD, où elle a occupé les postes de vice-présidente des finances et de directrice financière, lui confère une connaissance approfondie des points forts de la Banque et de ses axes d'amélioration.

 Abbas Mahamat Tolli, économiste émérite originaire du Tchad avec plus de 20 ans d'expérience à divers postes de responsabilité au sein d'institutions nationales et sous régionales. Il est le candidat du Tchad et de la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale ( Ceea ), au poste de Président de la Banque Africaine de développement (BAD). Mahamat Tolli a occupé le poste de Gouverneur de la Banque des États de l'Afrique Centrale (Beac). Il a exercé auparavant les fonctions de Président de la Banque de Développement des États de l'Afrique Centrale et de Secrétaire Général de la Commission Bancaire del'Afrique Centrale. Il a occupé d'importantes responsabilités ministerielles dans son pays, notamment en tant que Ministre des Finances et Ministre des infrastructures. Mahamat Tolli Abbas parlé le français, l'anglais et l'arabe et a été récompensé par de nombreuses distinctions à travers l'Afrique Centrale. Sa candidature repose sur une expérience riche et diversifiée, soutenue par une vision claire et ambitieuse pour l'avenir économique du continent.

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