Dans le cadre de la lutte contre les deux fléaux majeurs de santé publique que sont le paludisme et la dengue, ce jeudi 08 mai 2025, une vaste opération anti-vectorielle a été officiellement lancée par le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) et l’Institut national d’hygiène publique (INHP),avec le soutien actif des districts sanitaires. Objectif : réduire drastiquement la transmission de ces maladies en éradiquant les gîtes larvaires – véritables nids de prolifération des moustiques – et en protégeant les populations les plus vulnérables, notamment les enfants de moins de cinq(05) ans.

L’initiative entend également renforcer la sensibilisation des communautés sur les gestes simples d’assainissement de leur environnement immédiat. Pour ce faire, le ministère de la Santé, de l'Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle déploie un arsenal d’approches complémentaires : démoustication classique, traitement ciblé des gîtes,  utilisation de larvicides biologiques, et exploitation de technologies de pointe pour une action plus efficace.

Les zones densément peuplées et les secteurs identifiés comme fortement infestés seront traités en priorité. Au nom du ministre de la Santé, le PNLP et l’INHP ont appelé à une mobilisation collective : Institutions, Leaders communautaires, ONG, Partenaires techniques et financiers sont invités à joindre leurs efforts pour garantir l’impact durable de cette campagne. Le coupd’envoi a été donné en présence du Dr Tanoh Méa Antoine, directeur-coordonnateur du PNLP, et du Pr Djakaridja Fofana, Responsable du service de lutte anti-vectorielle à l’INHP, qui ont tous deux salué l’engagement des équipes sur le terrain et souligné l’importance d’un changement de comportement à l’échelle communautaire. Une chose est claire : la lutte contre les moustiques ne se gagne pas seul. Elle repose sur la conscience collective et l’action concertée pour préserver la santé publique.