La date du 13 mars est marquée dans l’histoire de la ville balnéaire de Grand Bassam depuis l’année 2016 en tant qu’un jour sombre pour la première capitale de la Côte d’Ivoire. Ce jour-là notre pays en général et la ville de Grand Bassam en particulier a été secouée par un attentat terroriste alors que des touristes expatriés et des ivoiriens venus passer de moments agréables et paisibles au bord de la célèbre plage toute la ville, ont été pris dans l’engrenage meurtrier de tirs armés de kalachnikovs perpétrés par trois assaillants armés sur la plage, puis dans des hôtels de la côte avant qu’ils ne soient abattus par les forces spéciales ivoiriennes.

Au total 19 personnes ont perdu la vie tandis qu’une trentaine de personnes blessés ont été enregistrés comme des victimes de ces terroristes. Un fait terroriste inédit sur le territoire ivoirien qui a laissé des traces indélébiles dans la ville de Grand Bassam qui commémore chaque année ce triste évènement à l’image du 13 mars 2025.

« Hier, aux côtés des représentants du gouvernement et des membres du corps diplomatique, nous nous sommes recueillis en mémoire des victimes de l’attentat du 13 mars 2016. Nous avons surmonté cette épreuve, mais, 9 ans plus tard, nous rappelle l’importance de l’unité, de la résilience et de la paix », a indiqué Jean Louis Moulot, le maire de la ville touriste à l’occasion de la commémoration du 13 mars.

Pour rappel, Al Qu’Aïda au Maghreb islamique avait revendiqué cet attentat terroriste en lien avec l’attentat de Grand Bassam. Le lundi 03 février 2025, le procès en appel de quatre des dix accusés (les autres en fuite ou détenus au Mali), condamnés à perpétuité pour complicité d’assassinat et acte terroriste, a repris après plusieurs mois de renvoi.

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