L‘Ukraine et la possibilité d’un arrêt des combats semblent toujours au cœur des préoccupation à Washington. Plusieurs visiteurs se sont succédé à la Maison Blanche ce jeudi 24 avril. Et ils en ont parlé avec Donald Trump qui répète qu’il veut la paix.

Donald Trump n’est pas content de voir que les combats continuent en Ukraine. Il l’a fait savoir à Vladimir Poutine, avec un peu moins de virulence qu’à Volodymyr Zelensky, écrit notre correspondant aux Etats-Unis, Guillaume Naudin. Mais, en recevant le Premier ministre norvégien, le président américain l’assure, il n’a pas choisi son camp : « Je ne fais allégeance à personne, mon but est de sauver des vies. Je veux sauver des vies, principalement des jeunes, des soldats. C’est la guerre. C’est horrible. C’est un massacre. 5 000 soldats par semaine, en moyenne, et nous voulons arrêter ça. »

Concessions - très - limitées

Et le président de préciser que les concessions russes dans la discussion consistent à accepter de ne pas prendre tout le pays. Des concessions limitées, donc. A se demander si Vladimir Poutine veut vraiment l’arrêt des combats. La question est d’ailleurs posée au secrétaire général de l’Otan en visite à la Maison Blanche.

Mark Rutte, ancien premier ministre néerlandais attend du concret de la part du président russe : « J’ai travaillé avec lui pendant quatre ans, entre 2010 et 2014 et j’ai arrêté d’essayer de lire dans ses pensées. On verra. Mais il y a quelque chose sur la table et les Ukrainiens discutent sérieusement, et je pense que la balle est dans le camp russe maintenant. »

L'émissaire américain Steve Witkoff est attendu d'ici à la fin de la semaine à Moscou, tandis que Donald Trump et Volodymyr Zelensky seront tous les deux présents aux funérailles du pape François samedi à Rome. Des informations de presse, écrit l'AFP, ont fait état de discussions russo-américaines sur la reconnaissance de l'annexion par la Russie de la Crimée, péninsule ukrainienne dont Moscou a pris le contrôle en 2014. Sans reconnaître explicitement un tel point, le président américain a cependant jugé cette semaine le territoire « perdu » pour l'Ukraine, tandis que son vice-président JD Vance suggérait de « geler les lignes territoriales à un niveau proche de ce qu'elles sont aujourd'hui ».

Les combats se poursuivent

Le président ukrainien est revenu sur le sujet, jeudi 24 avril, avant de quitter Pretoria précipitamment : « Nous faisons tout ce que nos partenaires ont proposé, sauf ce qui est contraire à notre législation et à la Constitution » ukrainienne sur l'intégrité territoriale du pays, Crimée comprise, a-t-il souligné, exigeant à l'inverse « plus de pression sur la Russie ». En attendant, les combats entre les deux camps continuent sur le terrain et les missiles russes continuent à tomber sur les villes ukrainiennes.

Avec RFI

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