Le porte-parole du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), par ailleurs député de la Nation, Brédoumy Soumaïla, était initialement convoqué, ce mercredi 30 avril 2025, à 11 heures, au service des enquêtes générales de la Préfecture de police d’Abidjan, selon une convocation signée du commissaire de police Coulibaly Yao datée d’hier. Quelques heures après la diffusion de cette note, la formation politique présidée par Tidjane Thiam a annoncé l’annulation pure et simple de cette injonction à se rendre devant ledit service. « Le Groupe parlementaire PDCI-RDA informe l'ensemble des populations ivoiriennes, les militant(e)s du PDCI-RDA, les sympathisant(e)s du PDCI-RDA, que la convocation initialement adressée à l'honorable Brédoumy Kouassi Soumaïla Traoré, député de la Nation et porte-parole du PDCI-RDA est annulée »,a signifié le député Simon Doho, président du Groupe parlementaire PDCI-RDA à l'Assemblée nationale.
Poursuivant, il a exprimé sa reconnaissance au président de l'Assemblée nationale, Adama Bictogo, au ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, le Général Vagondo Diomandé, « pour leur grandeur d'esprit et leur sollicitude pour le règlement dans le dialogue de cette situation ». Au lendemain de ce dénouement, ce mercredi, le premier cité a réagi relativement à cette affaire. Il a fait des clarifications. « Le mardi 29 avril 2025 à 19h, à sa demande, j’ai reçu le président du groupe parlementaire PDCI-RDA à l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. Cette audience a porté sur la convocation de la préfecture de police dont fait l'objet, le député Soumaïla Bredoumy. Je tiens à rappeler que tout parlementaire est tenu de répondre à toute convocation émanant des autorités compétentes », a-t-il tenu a précisé d’emblée.
Par ailleurs, Adama Bictogo a relevé la responsabilité des parlementaires face à la Loi. Mieux, il a indiqué que l’Assemblée nationale ne saurait être un bouclier en ce qui concerne leurs obligations. « J’appelle au sens de responsabilité de tous les groupes parlementaires et de l'ensemble des députés que, notre institution ne saurait être utilisée comme un moyen de se soustraire de nos obligations de citoyen devant la loi. L’Assemblée nationale reste attachée au principe sacro-saint de séparation des pouvoirs », a conclu le président de l’Assemblée nationale.