Après son adoption le 3 mars dernier par les députés membres de la commission des Affaires Économiques et Financières (CAEF) de la Chambre Basse du parlement, le projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2024-993 du 20 novembre 2024 relative au Droit Unique de Sortie (DUS) sur les exportations d’anacarde a également été validé à l'unanimité, ce mardi 29 avril 2025, par les sénateurs de la CAEF de la Chambre Haute à la  Fondation Félix  Houphouët-Boigny, pour la Recherche de la Paix , à Yamoussoukro.

Le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly a présenté ledit projet qui compte qu'un seul article et souligné que le sujet revêt une grande importance au plan économique. Dans son exposé de motif, l'émissaire du gouvernement a confié que jusqu'ici, il y avait une certaine confusion à la fois sur le Droit et taxes de sortie des noix brutes de l'acajou et de l'amande. Alors que l'amande est totalement exonérée du DUS. Il était important qu'une ordonnance soit prise pour clarifier les positions tarifaires et aussi le taux de 5%, a-t-il souligné.

« C’est dans ce contexte que l’ordonnance n° 2024-993 du 20 novembre 2024 relatif au droit unique de sortie sur les exportations d’anacarde a été adoptée par le Conseil des Ministres lors de sa séance du 20 novembre 2024 et signée par le Président de la République. Elle précise que le droit unique de sortie sur les exportations d’anacarde, s’applique uniquement à la valeur des noix brutes de cajou ou noix de cajou en coques exportées », a relevé le ministre.

En sus, il a noté qu'il s'agit pour le gouvernement à travers ces mesures, d'encourager à la transformation de nos produits primaires, car selon lui, en transformant localement, on vend beaucoup plus cher. A cet effet, le ministre en charge des Finances et du Budget, a fait savoir qu’avec ces réformes, le taux de transformation de l'anacarde est passé de 6% en 2016, à 9% en 2019 et à 36% en 2024. " Ce qui est une très importante progression avec pour objectif d'atteindre au cours des prochaines années 50 à 60% de taux transformation", a-t-il affirmé. Tout en précisant que la transformation apporte de la valeur ajoutée.

Sercom  MFB

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