Le 22  mars 2025, à l’occasion de la Journée Internationale des Forêts placée sous le thème « Les forêts et les aliments », le ministre ivoirien des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, a mis en lumière une stratégie audacieuse visant à accroître la couverture forestière du pays. En effet, avec une ambition claire de porter la couverture forestière à 20 % du territoire national d’ici 2030, il a détaillé les mesures clés pour parvenir à cet objectif.

Des stratégies clés pour des forêts durables

Tout d’abord, le ministre a présenté deux initiatives majeures : la Stratégie Nationale de Préservation, de Réhabilitation et d'Extension des Forêts (SPREF) et la Stratégie Nationale de Valorisation des Produits Forestiers (SVPF). Ces dispositifs innovants intègrent des pratiques agricoles durables, la promotion de l’agroforesterie comme modèle de développement résilient, ainsi que la valorisation des produits forestiers non-ligneux et de qualité. Ces approches, selon Laurent Tchagba, constituent des leviers indispensables pour atteindre les objectifs fixés. En mettant en avant des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement et en associant développement économique et préservation écologique, le ministre offre une vision intégrée du développement durable.

Les forêts, au cœur de la sécurité alimentaire

Par ailleurs, Laurent Tchagba a souligné l’importance des forêts en tant que pilier de la biodiversité et de la sécurité alimentaire. Il a rappelé que, depuis toujours, les forêts fournissent des ressources essentielles telles que des fruits, graines, miel, gibier, et bien plus encore. Aujourd’hui, elles restent une source alimentaire vitale pour des millions de personnes en Côte d’Ivoire et dans le monde. Cependant, il a également mis en garde contre les dangers posés par la déforestation, la surexploitation des ressources naturelles et les impacts du changement climatique. Selon le ministre, perdre nos forêts reviendrait à mettre en péril le patrimoine alimentaire et la souveraineté nutritionnelle du pays. Il insiste donc sur la nécessité de concilier protection des forêts et production alimentaire durable.

Un appel à l’action citoyenne

Pour conclure, Laurent Tchagba a lancé un appel à la responsabilité collective : « Il est de notre devoir, en tant que citoyens et décideurs, de protéger nos forêts tout en assurant un développement durable pour garantir notre avenir. » En ce sens, il invite toutes les parties prenantes à s’investir activement dans cette démarche.

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