Un nouveau prétendant au fauteuil présidentiel vient de se déclarer ce mardi 13 mai 2025.  L’ex-préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié a, en effet, annoncé sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre prochain. « Ivoiriennes, Ivoiriens, mes chers compatriotes, je viens par ce message porter à votre connaissance que je suis candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2025 », a-t-il déclaré via une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.

Le président du Mouvement Aube Nouvelle justifie sa candidature à l’élection présidentielle par trois préoccupations majeures. « Premièrement, il nous faut apporter une perspective nouvelle et un nouveau mode de gestion à tous les compartiments de notre vie nationale en réponse aux défis nationaux et internationaux, et aux problèmes de la jeunesse. Il nous faut une gouvernance nouvelle de nos institutions », a-t-il indiqué.

Quant à la seconde, elle est liée à la vie politique nationale en elle-même et à la façon dont elle est menée. « Deuxièmement, il est urgent aujourd’hui que la vie politique s’ouvre à tous les citoyens de ce pays. Et qu’elle ne soit pas réservée qu’à une petite caste de politiciens professionnels. Ne soyez plus spectateurs de votre vie et de la vie nationale. Avec nous, avec vous, soyez acteurs du présent et de l’avenir de notre pays. Ma candidature voudrait ouvrir une nouvelle page et encourager toutes les catégories sociales à participer à la vie politique et publique », a-t-il soutenu.

En ce qui concerne la dernière raison de cette candidature, Vincent Toh Bi Irié veut effacer et mettre fin aux tensions et violences en rapport avec la politique et les élections. Il a appelé chacun de ses concitoyens à se reconnaitre en lui. « Troisièmement, nous devons mettre fin au cycle de violence à la conduite de la vie politique de notre pays. Les partis politiques se déchirent et s’accaparent le pouvoir pour eux et pour leur clan. Mais qui se soucie de ceux qui ne se reconnaissent pas en ces partis. Qui écoute la commerçante, l’apprenti mécanicien, le chauffeur, le cultivateur, le planteur, le cordonnier, l’artiste, le sans-emploi, l’élève, l’étudiant ? Qui s’inquiète pour tous ces laissés pour compte, abandonnés sur les rebords du développement qui n’ont d’autres voies de recours que la résignation ?Je demande à toutes les générations, à toutes les classes sociales, à ceux qui se reconnaissent en nous, en notre candidature, de nous apporter leur soutien, de toute nature, pour que nous contribuons, tous ensemble, à faire naitre la Côte d’Ivoire nouvelle de paix, de stabilité, de prospérité, de fraternité et de liberté. Rendons le rêve possible, avec Dieu nous y arriverons. Je vous remercie ! », a-t-il conclu.